Les précipitations de la semaine dernière vont conforter la dynamique de croissance de l’herbe, même si des écarts de végétation restent importants entre la plaine et la montagne où la neige a refait une brève apparition.
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Le pâturage de printemps qui booste la production laitière doit permettre de faire des économies de complémentation en concentrés avec une herbe feuillue de qualité, riche en protéines.

Point de vue de l’éleveur : Gaec du Pré du Soir, Bonnevaux le Prieuré (25)
« La mise à l’herbe a eu lieu le 21 mars, pour le pâturage de jour uniquement. Le pâturage de nuit attendra encore un peu : il n’y a pas assez d’herbe pour l’instant et les vaches ne réclament pas à sortir après la traite du soir. Nous pensons attendre début mai pour ça. Cette année, le temps sec a permis de bonnes conditions pour le début de pâturage, par rapport au printemps pluvieux de l’an dernier. Ce bon début de saison se retrouve dans la production laitière, avec une production moyenne, en hausse, à 23 litres / vache actuellement. La ration distribuée le soir au bâtiment, c’est du foin de 2023 et 2 kg de VL18. Nous avions encore du stock en foin de 2023, ce qui nous permet de pallier à la qualité moyenne des fourrages de 2024. Tous les 2 à 3 ans, une analyse de sol est réalisée ; elle nous permet de nous guider dans les besoins à combler, pour maintenir nos prairies et prés de fauche et notre parcellaire ayant un pH hétérogène. L’analyse est un bon repère. Après un premier passage de pâturage rapide en tout début de saison, le pâturage tournant reprend sa place pour la saison. Nous craignons une année de sec, l’amplitude thermique régulièrement constatée sur une journée nous interroge et génère l’incertitude. Pour l’instant, la croissance de l’herbe est au rendez-vous, nous nous adapterons au mieux, il en est ainsi maintenant. »
Propos recueilli par Kelly Dérivé, conseillère Chambre Interdép. d’Agriculture 25-90
Groupe Herbe Franche-Comté
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